La gendarmerie mobile, surnommée « la jaune » en raison de la couleur or de ses insignes, a vu ses premières unités créées au début du XIXe siècle. Son organisation actuelle a été adoptée peu après l’issue de la guerre 1914 – 1918.
Comptant un effectif de plus de 17.000 militaires, elle est constituée de 24 groupements, 123 escadrons portés ou blindés, ceux-ci étant équipés de véhicules blindés à roues spéciaux, les VBRG.
Chaque escadron, qui compte environ 120 militaires, s’articule en 5 pelotons, dont un peloton d’intervention, 3 pelotons de marche, et un peloton chargé de l’administration et de la logistique.
Les militaires qui servent dans la gendarmerie mobile doivent être prêts à se déplacer constamment, afin de remplir les missions qui leur sont attribuées, à savoir :
Le maintien ou le rétablissement de l’ordre, la sécurité publique générale, la surveillance du territoire national, la garde d’un certain nombre de points névralgiques, tels que les gares et les représentations diplomatiques.
La gendarmerie mobile assure également quand cela se révèle nécessaire, le renfort de la gendarmerie nationale, et participe aujourd’hui aux opérations extérieures (OPEX) sur les territoires où les forces françaises sont chargées d’intervenir militairement.
A noter que la gendarmerie mobile intègre en son sein plusieurs formations spécialisées telles que :
Le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN)
L’escadron parachutiste d’intervention de la gendarmerie nationale (EPIGN)
Le groupe de sécurité de la présidence de la république (GSPR)