Le
dragon, animal de légende griffu,
possédant
des ailes et une queue de serpent, servait d’emblème
aux petits groupes de cavalerie légère qui
furent créés sous le règne du roi François
1er, vers la fin du XVe siècle.
Bivalents, engagés dans les combats à cheval
ou à pied, ils devinrent une arme sous le règne
de Louis XIV.
Durant le 1er Empire, Napoléon continua à les
faire intervenir à la fois comme cavaliers et fantassins
et augmenta considérablement leurs effectifs qui atteignirent
trente et un régiments en comptant celui de la Garde
impériale. Les régiments de dragons s’illustrèrent
alors sur tous les champs de bataille et s’immortalisèrent
par leurs charges héroïques.
Sous le règne de Napoléon III, au début
du 19e siècle, les dragons de la Garde impériale
furent baptisés le régiment de dragons de l’Impératrice,
qui fut ensuite re-nommé le 13e régiment de
dragons au cours de la guerre de 1870.
La guerre 1914-1918 vit
les dragons engagés dans
les batailles les plus dures, comme celles d’Ypres
en 1914 et Verdun, en 1916.
Au cours de la campagne de 1940,
puis à nouveau à partir
d’octobre 1944, les dragons combattirent courageusement
jusqu’à la libération du territoire national.
Après la 2e guerre mondiale, les dragons ont poursuivi
le combat et maintenu les traditions en tant que composante
de l’arme blindée – cavalerie, tandis
que le 13e régiment de dragons devenait en 1952, une
unité parachutiste, sous le nom de 13e RDP.
Equipés de blindés légers, les régiments
de dragons, durant cinq années, ont participé à la
guerre d’Algérie, notamment à la frontière
tunisienne pour assurer la défense de la ligne Morice,
ainsi qu’en Kabylie et dans l’Est Constantinois.
De nos jours, le 2e régiment de dragons, le plus ancien régiment de l’arme blindée cavalerie, héritier des traditions, est stationné au quartier de Gaulle, à Fontevraud l’Abbaye, dans la région de Saumur. Depuis juillet 2005, ce régiment est spécialisé dans la défense NRBC. Il se spécialise en tant que régiment de reconnaissance et dans la lutte contre les armes nucléaires, biologiques et chimiques (NBC), et dans la lutte contre le terrorisme.
En juillet 1994, une réorganisation de l'armée de Terre intervient. Le 5e régiment de Dragons devient le régiment blindé de la 27e division d'infanterie de montagne dont le PC est à Grenoble. Les escadrons du 5e RD sont envoyés en missions pour l’O.N.U. au Liban, en Bosnie et aussi en outre-mer.
Le 30 juin 2003, le 5e régiment de dragons est dissous au camp du Valdahon, mais en 2009, une nouvelle réorganisation de l'armée française recrée le 4e régiment de Dragons L'étendard du 5e RD est alors confié à la garde du CENTAC de Mailly-le-Camp.
Attaque d'une patrouille de dragons allemands
par des dragons français en Août 1914 - Georges Bund
Une patrouille en forêt,
de dragons à cheval
armés de leur
mousqueton de cavalerie
Année
1927 -
12ème régiment de dragons - Région de COLMAR Source
: Brigadier André CERUTTI au 2ème rang,
2ème à gauche sur la photo
Photo-souvenir, prise au quartier
Année
1927 -
12ème régiment de dragons - Région
de COLMAR
Source : Brigadier André CERUTTI
au 2ème rang, 2ème à droite sur la photo
Une patrouille de reconnaissance motorisée
Année 1927 - 12ème régiment de dragons -
Région de
COLMAR
Source : Brigadier André CERUTTI
Brigadier André CERUTTI
année 1927
12e régiment de Dragons de Colmar