François Faber naît le 26 janvier 1887 à Aulnay-sur-Iton dans l'Eure.
Son père est luxembourgeois et sa mère française. D'abord garçon de café, puis tour à tour commissionnaire, métallo dans les chantiers navals, débardeur, il découvre le cyclisme.
C'est un garçon très solide, athlétique, que ces qualités vont faire surnommer "le Géant de Colombes". En 1906, il devient coureur professionnel et remporte de nombreuses victoires, notamment: en 1908 le Tour de France et le Tour de Lombardie, en 1909 le Paris-Tours et le Paris-Bruxelles, en 1910 à nouveau le Paris-Tours, en 1911 le Bordeaux-Paris, et en 1913 le Paris-Roubaix.
La Grande Guerre éclate: dès le début du conflit, François Faber décide de servir la France et entre, en 1914 à la Légion Etrangère comme engagé volontaire. Il est affecté au 2e régiment de Marche du 1er Etranger et reçoit son baptême du feu à Sillery, dans la Marne, où les combats font rage. Il reçoit ses galons de caporal le 1er octobre 1914 et partage avec son escouade, la dure vie des tranchées, les dangers, la fraternité d'armes.
Au printemps 1915, il se trouve avec son régiment dans l'Artois. Il prend part aux combats des "Ouvrages Blancs" ligne de fortins situés près de Mont Saint Eloi dans le Pas de Calais. Il disparaît face à l'ennemi le 9 mai 1915. Sur le champ de bataille ravagé par les obus, son corps ne sera jamais retrouvé. François Faber est officiellement déclaré mort par le tribunal de la Seine, le 25 février 1921. Le Grand Prix François-Faber organisé au Luxembourg en 1918, lui rend hommage chaque année.