Marcel Guilleminot naît à Tours le 10 septembre 1925.
En 1944, dans la France occupée, il a dix-huit ans lorsqu'il rejoint le maquis d'Indre et Loire. Nommé sergent-chef, des Forces Françaises de l'Intérieur, il participe avec son groupe aux combats de la Libération. Ayant rejoint Paris, il accomplit la mission historique de prendre la Tour Eiffel.
En 1945, il entre à l'Ecole d'officiers de Saint-Cyr, et, à l'issue de sa formation en 1946, il part pour l'Indochine. Affecté au Tonkin, il va assurer jusqu'en 1949, l'encadrement de partisans autochtones parachutistes. De retour en Indochine après six mois passés en métropole, il est affecté au 3e BCCP. Au cours d'une mission à Lao Kay, il reçoit le 21 février 1950 une grave blessure au visage qui lui vaut un rapatriement sanitaire par avion. De 1952 à 1954, le capitaine Guilleminot effectue un troisième séjour en Indochine à l'état-major des troupes aéroportées
Après la fin de la guerre d'Indochine, il est envoyé en Algérie. Il prend la tête d'une compagnie du 6e RPIMa. Il y restera jusqu'en 1961.
De 1962 à 1971, à Madagascar, il assume les fonctions de chef de corps du 8e BPIMa, qui devient 8e RPIMa en 1969.
Le 10 octobre 1973, le colonel Guilleminot fait valoir ses droits à la retraite.
Blessé de guerre, commandeur de la Légion d'Honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite, ayant reçu douze citations, le colonel Marcel GUILLEMINOT est titulaire de la croix de guerre 1939 - 1945, de la médaille de la Résistance, de la croix de guerre des TOE, de la croix de la valeur militaire et de nombreuses autres décorations.