Lorsque la deuxième guerre mondiale éclate, il choisit de se battre et, au mois de Mars 1940, il souscrit un engagement volontaire. Un an plus tard, l'armée française étant défaite, il est démobilisé. Mais Louis Kalck veut continuer le combat et en février 1942, il s'engage dans l'Armée secrète qui vient d'être créée dans l'Isère. Ce sera pour lui la lutte clandestine jusqu'au 25 Août 1944, date de la libération de Paris.
Le lieutenant Louis Kalck, incorporé dans la 1e Armée, participe alors aux combats contre les troupes allemandes qui refluent vers le nord. Au cours de ceux-ci, il est sérieusement blessé près de Belfort.
Après la Libération, Louis Kalck se trouve partout où la France se bat: en Indochine, puis en Algérie, où le capitaine Kalck sert au sein du 51e RI. Sa carrière se poursuit en Palestine dans le cadre de la diplomatie militaire, puis c'est la préparation du bataillon français de l'ONU qui part en Corée et le 1er régiment d'infanterie en Allemagne. Le colonel Kalck prend ensuite le commandement du 150e RI à Verdun et enfin celui de l'Ecole interarmées des sports à Fontainebleau.
Cette brillante carrière militaire ne doit pas faire oublier que Louis Kalck, musicien et compositeur à ses heures, a longtemps tenu l'orgue de la cathédrale des soldats aux Invalides. Il était un véritable supporter des choeurs de l'armée française.
Le général de division Louis Kalck nous a quittés le 7 juin 2014 dans sa quatre vingt quatorzième année. Les honneurs militaires lui ont été rendus par un détachement du 152e régiment d'infanterie de Colmar lors de la cérémonie religieuse célébrée le samedi 14 juin 2014 en l'église d'Ammerschwihr, dans le Haut-Rhin.
Blessé au combat, grand officier de la Légion d'honneur, croix de guerre 1939-1945, croix de guerre des TOE, croix de la Valeur militaire, médaille des services volontaires dans la France Libre, titulaire de plusieurs autres décorations, ce grand combattant volontaire, apprécié de ses subordonnés, avait toujours su demeurer un homme simple et discret.