Napoléon Ier,
en uniforme
de colonel des
chasseurs de la Garde
RMN - Musée Carnavalet - Paris
1896 - Sous-lieutenant
du 20e Chasseur
RMN - Musée de l'Armée - Paris
1918 - Chasseur à pied
du 30e bataillon
RMN - Musée de l'Armée - Paris
Songs of the hunters
Sidi Brahim
The song Sidi-Brahim is the marching song of Chasseurs, all Chasseurs.
It was originally inspired by the workers’ song "Buvons, buvons à l’indépendance du monde", composed in 1855 by Pierre Dupont, a Lyon-based cabaret artist. In 1889, Albert-Paul Porot, bandmaster in the 20th chasseur battalion, arranged it into music while Lieutenant Alehaut adapted the lyrics. The fifth verse was added after the 1870 war while the sixth and last verse was written in 1918 by Lieutenant A. Papet of the 2nd Battalion.
The battle of Sidi - Brahim - Louis Théodore Devilly
Sidi Brahim brings to memory an exceptional act of gallantry that took place from 23 to 26 September 1845 in Algeria. A few soldiers, the Chasseurs of Orleans, the original appellation of Chasseurs à pied, took refuge in the marabout of Sidi-Brahim, repulsed, for three days two nights, the onslaught of an army of several thousand men commanded by Emir Abd el Kader in person. The chasseurs marched in a square formation around their wounded buddies, in scorching heat, encircled by enemies which they successfully retaliated with their bayonets only as they had run out of ammunition. Despite odds like hunger, thirst, heat, and the threats of being beheaded if captured, the chasseurs refused to lay down their arms and fought on, though only sixteen survivors finally succeeded to break through the enemy cordon to join ally troops.
This extraordinary feat of arms has become more than just an exploit; the expression “Faire Sidi Brahim” has actually been adopted in French and means to fight till death without surrendering. Alain Clerc FNCV
The Battle of Sidi-Brahim - Louis Théodore Devilly
Refrain - En avant, braves bataillons,
Jaloux de notre indépendance,
Si l'ennemi vers nous s'avance,
Marchons, marchons, marchons !...
Mort aux ennemis de la France. bis
I - Francs chasseurs, hardis compagnons,
Voici venir le jour de gloire.
Entendez l'appel du clairon
Qui vous présage la victoire.
Volez, intrépides soldats,
La France est là qui vous regarde.
Quand sonne l'heure du combat,
Votre place est à l'avant-garde !
II - Quand votre pied rapide et sûr
Rase le sol, franchit l'abîme,
On croit voir à travers l'azur
L'aigle voler de cîme en cîme
vous roulez en noirs tourbillons ;
Et parfois limiers invisibles,
Vous vous couchez dans les sillons
Pour vous relever plus terribles !
III - Aux champs où l'Oued Had suit son cours,
Sidi-Brahim a vu nos frères
Un contre cent lutter trois jours
contre les hordes sanguinaires.
Ils sont tombés silencieux.
Sous le choc comme une muraille.
Que leurs fantômes glorieux
Guident nos pas dans la bataille !
IV. Héros au courage inspiré ;
Nos pères conquirent le monde
Et le monde régénéré
En garde la trace féconde.
Nobles aïeux, reposez-vous,
Dormez dans vos couches austères,
La France peut compter sur nous,
Les fils seront dignes des pères !
V. Surprise un jour frappée au cœur,
France, tu tomberas expirante.
Le talon brutal du vainqueur
Meurtrit ta poitrine sanglante.
Oh France, relève le front
Et lave le sang de ta face,
Nos pas bientôt réveilleront
Les morts de Lorraine et d’Alsace.
VI. O Morts, nous vous avions promis
De libérer le territoire.
Ils sont chassés, les ennemis,
Nous vous apportons la Victoire,
Sous vos lauriers, dormez en paix
Face au vaincu qui nous regarde,
C’est au bord du Rhin, désormais,
Chasseurs, que nous montons la garde.