Le chant de la Légion étrangère "Le soleil brille" ( Rot scheint die Sonne) a pour origine un chant militaire allemand, "Le chant des chasseurs parachutistes" (Das Fallschirmjägerlied), dont l'air a été composé et les paroles écrites en 1938 par Friedrich Schäfer, un oberleutnant de l' armée de l'Air allemande. (la Luftwaffe).
Il faut noter qu' à cette époque, les parachutistes allemands étaient une composante de l' armée de l'Air et non de l'armée de Terre. A l’issue de la deuxième guerre mondiale, les unités de la Légion étrangère incorporèrent de nombreux soldats allemands volontaires pour aller combattre en Indochine.
Ceux ci chantaient souvent ce chant, et c'est pourquoi, en 1948, "Le soleil brille" fut adopté par la Légion étrangère.
1 - Le soleil brille, préparez-vous
Qui sait si demain pour nous autres il luira
Déjà les moteurs tournent
Vite équipez-vous !
Nous volons, nous volons
Aujourd’hui vers l’ennemi
De la bataille, de la bataille
Légionnaire nous ne reviendrons pas
Là-bas les ennemis t’attendent
Sois fier, nous allons au combat ! (bis)
2 - Dans le tonnerre de nos moteurs,
Vite une pensée pour ceux qui nous sont chers !
Debout légionnaire, c’est le signal du saut,
La porte est ouverte, serre les dents et va-t-en.
Sautons ensemble, sautons ensemble,
Légionnaire nous ne reviendrons pas.
Là-bas les ennemis t’attendent,
Sois fier, nous allons au combat! (bis)
3 - Notre groupe est uni et nous sommes ardents,
Nous ne craignons ni l'ennemi, ni le sacrifice,
Nous saurons si la Patrie le demande à ses fils,
Nous battre, vaincre ou mourir bravement.
Aux fusils, aux fusils!.
Camarade, il n'y a pas à hésiter,
Au loin, nous attendent tous les dangers.
Viens avec nous pour le grand saut, ami!
Version originale allemande
Rot scheint die Sonne
I. Rot scheint die Sonne, fertig gemacht
Wer weiß ob sie morgen für uns auch noch lacht.
Werft an die Motoren, schiebt Vollgas hinein,
Startet los, flieget ab, heute geht es zum Feind.
An die Maschinen, an die Maschinen,
Kamerad, da gibt es kein zurück.
Fern im Osten [Fern am Himmel] stehen dunkle Wolken
Komm' mit und zage nicht, komm' mit.
II. Donnern Motoren, Gedanken allein,
Denkt jeder noch schnell an die Lieben daheim.
Dann kommt Kameraden, zum Sprung das Signal,
Wir fliegen zum Feind, zünden dort das Fanal.
Schnell wird gelandet, schnell wird gelandet,
Kamerad, da gibt es kein Zurück.
Hoch am Himmel stehen dunkle Wolken,
Komm mit und zage nicht, komm mit.
III. Klein unser Häuflein, wild unser Blut,
Wir fürchten den Feind nicht und auch nicht den Tod,
Wir wissen nur eines, wenn Deutschland in Not,
Zu kämpfen, zu siegen, zu sterben den Tod.
An die Gewehre, an die Gewehre.
Kamerad, da gibt es kein Zurück,
Fern im Westen stehen dunkle Wolken.
Komm mit und zage nicht, komm mit!