Le Chant de Ralliement est l'hymne national du Cameroun.
C'est une oeuvre commune des élèves de la première promotion de l'Ecole Normale de Mfoulassi (1925 - 1928), qui avaient l'intention d'en faire un chant de ralliement, et qui ont réussi au-delà de toutes leurs espérances.
Parc de Waza, au nord du Cameroun
Les principaux auteurs sont René Djam Afana, Samuel Minko Bamba et Moïse Nyatte Nko'o. En 1957, lorsque l'autonomie fut proclamée, ce chant de ralliement qui était souvent interprété à titre officieux lors des cérémonies, fut consacré comme hymne national.
La plage de Kribi
Les paroles de cet hymne, qui furent modifiées en 1978, ont un caractère éminement patriotique et bon enfant qui est le reflet de l'âme camerounaise. Elles évoquent les valeurs essentielles de l'humanité que sont le travail, l'amour, l'attachement à la paix et à la liberté.
Ô Cameroun, berceau de nos ancêtres
Va, debout et jaloux de ta liberté.
Comme un soleil ton drapeau fier doit être,
Un symbole ardent de foi et d'unité.
Que tous tes enfants du Nord au Sud,
De l'Est à l'Ouest soient tout amour,
Te servir que ce soit leur seul but,
Pour remplir leur devoir toujours.
REFRAIN
Chère patrie, terre chérie,
Tu es notre seul et vrai bonheur,
Notre joie et notre vie,
A toi l'amour et le grand honneur.
DEUXIEME COUPLET
Tu es la tombe où dorment nos pères,
Le jardin que nos aïeux ont cultivé
Nous travaillons pour te rendre prospère,
Un beau jour enfin nous serons arrivés.
De l'Afrique soit fidèle enfant
Et progresse toujours en paix,
Espérant que tes jeunes enfants
T'aimeront sans bornes à jamais.
O Cameroon, Thou Cradle of our Fathers
English Lyrics
O Cameroon, Thou Cradle of our Fathers,
Holy Shrine where in our midst they now repose,
Their tears and blood and sweat thy soil did water,
On thy hills and valleys once their tillage rose.
Dear Fatherland, thy worth no tongue can tell!
How can we ever pay thy due?
Thy welfare we will win in toil and love and peace,
Will be to thy name ever true!
Chorus:
Land of Promise, land of Glory!
Thou, of life and joy, our only store!
Thine be honour, thine devotion,
And deep endearment, for evermore.
From Shari, from where the Mungo meanders
From along the banks of lowly Boumba Stream,
Muster thy sons in union close around thee,
Mighty as the Buea Mountain be their team;
Instil in them the love of gentle ways,
Regret for errors of the past;
Foster, for Mother Africa, a loyalty
That true shall remain to the last.