A écouter... 14 juillet 2007
sous le signe de l'Europe
Hymne de l'Europe
Friedrich von Schiller
Ode an die Freude
Ludwig van Beethoven
9ème symphonie
Herbert von Karajan
"Hymne Européen"
Hymnes Nationaux
Hymne de l'Union Européenne : Ode à la joie
L'Ode à la Joie, appelée également Hymne à la Joie, fut écrite en 1785 par Johann Christoph Friedrich von Schiller, poète et écrivain allemand, sous le titre original de Ode an die Freude.
La mélodie, composée en 1823 par Ludwig van Beethoven, musicien allemand, est celle de la Neuvième symphonie de Beethoven. L'oeuvre exalte les sentiments de fraternité et de foi dans la race humaine, que partageaient les deux hommes.
En 1972, le Conseil de l'Europe, avec le concours du maestro de légende autrichien Herbert von Karajan chargé de réaliser les arrangements, a retenu la musique de l'Ode à la Joie pour en faire son hymne, et c'est en 1985 que les représentants de l'Europe ont décidé d'en faire l'Hymne de l'Union européenne, dans le but de promouvoir, grâce au langage universel que constitue la musique, leurs valeurs communes et les idéaux de paix, de liberté et de solidarité.
Souffrez pour un monde meilleur !
Là haut, au-delà de la voûte étoilée
Un Dieu puissant vous récompensera.
Le drapeau européen a été imaginé par le Conseil de l'Europe, en 1955, à l'époque où celle-ci ne comptait encore que six états membres. Depuis l'année 1986, ce drapeau est devenu le symbole des institutions européennes.
Le motif est un cercle de douze étoiles d'or sur fond bleu. Le chiffre douze ne représente pas le nombre de pays membres: il symbolise la perfection et le cercle, l'unité de l'Europe tout entière.
Joie ! Joie ! Belle étincelle divine,
Fille de l’Elysée,
Nous entrons l'âme enivrée
Dans ton temple glorieux.
Ton magique attrait resserre
Ce que la mode en vain détruit ;
Tous les hommes deviennent frères
Où ton aile nous conduit.
Si le sort comblant ton âme,
D'un ami t'a fait l'ami,
Si tu as conquis l’amour d’une noble femme,
Mêle ton exultation à la nôtre!
Viens, même si tu n'aimas qu'une heure
Qu'un seul être sous les cieux !
Mais vous que nul amour n'effleure,
En pleurant, quittez ce choeur !
Tous les êtres boivent la joie,
En pressant le sein de la nature
Tous, bons et méchants,
Suivent les roses sur ses traces,
Elle nous donne baisers et vendanges,
Et nous offre l’ami à l’épreuve de la mort,
L'ivresse s’empare du vermisseau,
Et le chérubin apparaît devant Dieu.
Heureux,
tels les soleils qui volent
Dans le plan resplendissant des cieux,
Parcourez, frères, votre course,
Joyeux comme un héros volant à la victoire!
Qu'ils s'enlacent tous les êtres !
Ce baiser au monde entier !
Frères, au-dessus de la tente céleste
Doit régner un tendre père.
Vous prosternez-vous millions d’êtres ?
Pressens-tu ce créateur, Monde ?
Cherche-le au-dessus de la tente céleste,
Au-delà des étoiles il demeure nécessairement.
Ode an die Freude
Version originale du poème de Friedrich von Schiller
Freude, schöner Götterfunken
Tochter aus Elysium,
Wir betreten feuertrunken,
Himmlische, dein Heiligtum!
Deine Zauber binden wieder
Was die Mode streng geteilt;
Alle Menschen werden Brüder,
Wo dein sanfter Flügel weilt.
Wem der große Wurf gelungen,
Eines Freundes Freund zu sein;
Wer ein holdes Weib errungen,
Mische seinen Jubel ein!
Ja, wer auch nur eine Seele
Sein nennt auf dem Erdenrund!
Und wer's nie gekonnt, der stehle
Weinend sich aus diesem Bund!
Freude trinken alle Wesen
An den Brüsten der Natur;
Alle Guten, alle Bösen
Folgen ihrer Rosenspur.
Küsse gab sie uns und Reben,
Einen Freund, geprüft im Tod;
Wollust ward dem Wurm gegeben,
und der Cherub steht vor Gott.
Froh,
wie seine Sonnen fliegen
Durch des Himmels prächt'gen Plan,
Laufet, Brüder, eure Bahn,
Freudig, wie ein Held zum Siegen.
Seid umschlungen, Millionen!
Diesen Kuß der ganzen Welt!
Brüder, über'm Sternenzelt
Muß ein lieber Vater wohnen.
Ihr stürzt nieder, Millionen?
Ahnest du den Schöpfer, Welt?
Such' ihn über'm Sternenzelt!
Über Sternen muß er wohnen.