Sixteen tons est une chanson attribuée au compositeur parolier chanteur américain de country Merle Travis, qui l'aurait créée en 1946. Elle est superbement interprétée par le groupe The Platters.
C'est une complainte qui évoque la dure vie de labeur des mineurs de charbon américains dans les Appalaches. Une version française d' Eddy Mitchell a été enregistrée sous le titre de "Seize tonnes".
Some people say man's made out mud,
Well, a good man's made out of muscle and blood
Muscle and blood, and skin and bones,
And mind that's weak and the back that's strong.
Refrain:
You load 16 tons,
And what do you get?
Another day older,
And deeper in debt.
Saint Peter, don't you call me,
Cause I can't go,
I owe my soul to the company store
I was born one morning when sun didn't shine,
I picked up my shovel and I went to the mine,
Loaded sixteen tons of number nine coal,
And the straw boss said: "Well, bless my soul!"
Refrain
If you see me coming, you better step aside,
A lot of men didn't and a lot of men died.
My one fist is iron, the other one's steel,
And if the left don't getcha, then the right one will
Refrain
I was born one morning, it was drizzling rain,
Fighting and Trouble 's my middle name,
I was raised down the Canebrake by an old mountain mine,
And there ain't no hard hearted women make me walk that line!
Refrain
Version française d' Eddy Mitchell
Seize tonnes
Si l'homme est de la boue pour des tas de gens,
Il est pour moi fait de chair et de sang
De muscles de fer, d'un coeur trop bon
De deux épaules pour charger le charbon ...
Refrain :
T'en fais seize tonnes, ça te donn' quoi:
Un jour de plus vers quatre planches de bois,
La pelle chaque jour qui prend plus de poids,
Mais qui ferait vivre la mine sans toi ?
Quand ta mère a déjà cinq goss's à nourrir
Un de plus n'est pas pour lui faire plaisir,
Alors toi tu bosses comme un lion,
Mais l'chef a beau dire qu' t'es un champion...
Refrain :
T'en fais seize tonnes, ça te donn' quoi:
Un jour de plus vers quatr' planches de bois,
La crasse qui te ronge et durcit tes doigts
Et l' droit d' te taire quand tu touches ton mois !
A force de te battre comme un damné
L'envie te prend d'envoyer tout prom'ner
Mais y a tous les rêv's de tes copains,
Alors tu la boucles, mais tu serr's les poings ...
Refrain :
T'en fais seize tonnes, ça te donn' quoi ?
Un jour de plus vers quatre planches de bois,
Et pour te consoler de voir c'que tu vois,
L'idée que ton père l'a vu avant toi.
Mais si tout' la semaine tu crèves en bas
Dimanche enfin tout le ciel est à toi
Et dans tes draps blancs, dès ton réveil
Les yeux d' ta femme sont comm' le soleil...
Refrain :
T'en fais seize tonnes, ça te donn' quoi ?
Un jour quand même où tu peux croire à la joie,
L'espoir d'une autre vie pour tes deux p'tits gars,
Et toute la mine qui pense comm' toi.