Portrait de
Mademoiselle Dufief, infirmière
Musée de la Coopération franco-américaine, Blérancourt
Volontaires féminines
Les volontaires féminines de la première Guerre Mondiale
Dès les premiers combats, des volontaires féminines affluèrent pour seconder le service de santé qui fut débordé par l’affluence de blessés graves. Elles occupèrent les postes d’infirmières dans les hôpitaux de l’arrière, libérant des
hommes qui purent ainsi renforcer les infirmeries et hôpitaux du front.
Venant de tous les milieux, elles prirent en main leur rôle. Que dire de leur courage et de leur abnégation ; assistant les blessés graves, adoucissant leurs derniers
instants jusqu’au dernier souffle. Parmi celles-ci un nom apparaît, Florence CONRAD : Américaine de naissance et Française de cœur.
La guerre finie, elles rentrèrent dans leurs foyers
et le silence régna sur leurs actes de courage
D’autres trouvèrent leur place comme ambulancières ou conductrices ou tout simplement dans le monde du travail pour remplacer les hommes partis au front.
La guerre finie, les infirmières volontaires françaises, anglaises, américaines et d’autres nationalités, rentrèrent dans leurs foyers et le silence régna sur leurs actes de courage ; il n’était pas dans l’air du temps de magnifier les femmes.
A la fin de la guerre, elles constitueront prés d’un tiers du personnel industriel dans les pays belligérants. Leur entrée dans la guerre étant exceptionnelle, peu d’entre elles furent reconnues.
Mais le grain est semé. Plus jamais les femmes ne seront considérées comme avant. Elles accèdent aux professions libérales, elles obtiennent le droit de vote, elles osent exprimer et mettre en oeuvre leurs idées. Leur combat est toujours d’actualité.