A cette époque, qui se situe quelques années à peine après la fin de la deuxième guerre mondiale, les deux grands blocs idéologiques, conduits, d’une part, par les Américains, et d’autre part, par les Soviétiques, naguère alliés pour combattre le fascisme, cherchent à accroître ou à préserver leurs zones d’influence respectives.

C’est pourquoi le conflit va prendre rapidement une dimension internationale

Le sol coréen devient ainsi le champ clos de l’affrontement est/ouest, c’est-à-dire celui du communisme contre le monde libre.

Sous l’égide de l’O.N.U., les troupes américaines, renforcées par des détachements militaires britanniques, français, belges, turcs et néerlandais, viennent ainsi au secours de l’armée sud-coréenne.

L’armée de la Corée du Nord est repoussée en janvier 1951.

Mais le conflit prend alors une tournure idéologique avec l’entrée en lice des troupes chinoises en provenance de la frontière mandchoue.

Les forces de l’O.N.U. d’abord débordées, réussissent à contenir, au prix de lourds sacrifices, la ligne de front au niveau du 38e parallèle, ce qui correspond à la situation antérieure.

Divers changements politiques interviennent: le président américain Truman craignant une extension du conflit avec la Chine, abandonne la stratégie offensive prônée par le général Mac Arthur au profit d’une position défensive.

Les négociations, amorcées en 1951, sont reprises à Panmunjom en 1952.

Au-delà des discussions entre les capitales des deux Corée, Séoul et Pyongyang, c’est en fait les deux blocs idéologiques est/ouest, issus de la deuxième guerre mondiale qui se partagent le monde en deux sphères d’influence.

Finalement, l’armistice est signé le 27 juillet 1953 avec la reconnaissance de l’existence des deux Corée par les deux super-puissances que sont les U.S.A. et l’U.R.S.S.

• Le Bataillon français de l’ONU : Le déroulement du conflit de 1950 à 1953