François GOETZ, président de la FNCV de 1999 à
2002
François GOETZ, marié et père de deux
enfants, est né le 25 décembre 1927 à STRASBOURG.
Il suit des études secondaires dans cette ville puis,
de 1940 à 1944, à LIMOGES où sa famille
s’est réfugiée.
De 1944 à 1983 : une carrière militaire
Ce sont d’abord les combats de la Libération
de la France (1944/45), puis la guerre d’Indochine
(1947/54), suivie de la guerre d’Algérie (1955/62).
François GOETZ s’est engagé à l’âge
de 16 ans, en juin 1944, dans les « forces françaises
de l’intérieur » du département
du Rhône, et son groupe est encadré en 1944
par les parachutistes français venus d’Angleterre,
jusqu’à la libération de LYON.
Son unité, devenue la 4ème compagnie du 3ème
S.A.S., participe ensuite à la libération du
Doubs.
En janvier 1947, il part pour l’Indochine avec les
premiers renforts envoyés par le gouvernement français.
Il s’y battra « sur le terrain », comme
chef de section puis chef de commando, jusqu’en 1954
(3 fois blessé).
La guerre d’Algérie succède à la
guerre d’Indochine. De 1955 à 1962, il sera à nouveau
chef de commando dans le Constantinois et, pendant 2 ans,
chef de peloton méhariste près de la frontière
libyenne.
En 1960, il a été nommé sous-lieutenant
après 10 mois à l’école d’élève-officiers
de SAINT-MAIXENT.
Après la fin de la guerre d’Algérie,
sa carrière est essentiellement consacrée à l’Afrique,
où il sera de nombreuses années conseiller à la
disposition des états francophones devenus indépendants
: 3 années au Cameroun (1966/69), 3 autres au Bénin
(1972/75), puis plusieurs années de missions successives,
entre 1976 et 1983, notamment en Côte d’Ivoire,
au Sénégal, au Togo et au Gabon.
François GOETZ est colonel honoraire, commandeur
de la Légion d’honneur, titulaire de la médaille
militaire, commandeur de l’O.N.M., 11 fois cité,
commandeur des ordres nationaux du Sénégal
et du Togo, Officier de l’ordre national du Gabon.
De 1983 à 1990
Ayant poursuivi de 1975 à 1980, pendant ses temps
libres, des études supérieures de Droit à la
Faculté de PARIS (licence, maîtrise, DESS),
François GOETZ est conseiller juridique à la
mission permanente de la France auprès de l’O.N.U. à GENEVE
(Suisse) de 1983 à 1986, puis à l’ambassade
de France à RABAT (Maroc) de 1986 à 1989.
En 1990, il prend une retraite définitive de la fonction
publique et se consacre à des activités bénévoles,
et à l’écriture.
Il publie « Méharistes et Touaregs » en
1992 (présenté à Ex-Libris), puis « Mai
68, une imposture qui nous a coûté cher… » en
1993.
François Goetz le 22 avril 1998 lors de
l'inauguration de la nécropole pour
les Morts d'Indochine, à Fréjus
Il est sociétaire de l’association des écrivains
combattants.
François GOETZ devient secrétaire général
de la F.N.C.V. en 1992, président-délégué en
1997 et président national en 1999.
Ce grand soldat nous a quittés à l'automne de l'année 2008. Ses obsèques ont eu lieu le 11 octobre 2008 en l'église de la Mouzaîa à Paris, où son fils, capitaine de frégate de la Marine nationale, a prononcé l'éloge funèbre de son père. François Goetz a été inhumé au cimetière de Meulan, dans les Yvelines.