L’Arc de Triomphe est un imposant monument de style romain, haut de 50 mètres et large de 45, édifié au milieu de la place de l’Etoile, aujourd’hui place Charles de Gaulle, à Paris.
C’est l’empereur Napoléon Ier qui demanda en 1806, à l’architecte Chalgrain, de concevoir un monument destiné à glorifier les victoires militaires de la Révolution et de l’Empire.
Les soubresauts de l’Histoire retardèrent la réalisation du projet qui fut terminé en 1836, sous le règne de Louis Philippe, tandis que la place de l’Etoile n’était achevée que sous celui de Napoléon III.
Le monument est décoré de quatre bas-reliefs symbolisant le Départ des Volontaires, la Résistance, la Paix et le Triomphe. La frise, les hauts-reliefs et les faces intérieures de l’ouvrage, représentent le Départ et le Retour des Armées Françaises ainsi que plusieurs autres évènements célèbres de l’Empire ; les noms de 174 batailles et de 700 héros militaires français y sont gravés.
L’Arc de Triomphe a été et reste le lieu privilégié de nombreuses cérémonies. En 1920, le combattant volontaire André Maginot,
grand blessé de guerre devenu ministre, a fait désigner le Soldat Inconnu au moyen d’un bouquet de fleurs posé par un soldat, sur un cercueil choisi au hasard parmi ceux de huit combattants décédés. Le corps de ce Soldat Inconnu repose sous l’arche, et la Flamme du Souvenir y brûle en permanence depuis le 11 novembre 1923.
Depuis cette date, les défilés militaires doivent contourner l’arche, afin de ne pas passer sur la tombe du Soldat Inconnu. La Wehrmacht, lors de son entrée à Paris en 1940, a respecté cette tradition.
L’Arc de Triomphe est ouvert aux visiteurs ; un musée a été aménagé dans ses flancs. Sa terrasse, située à 50 mètres au-dessus du sol, offre d’éblouissantes perspectives sur tout Paris et ses environs, dans le prolongement des douze prestigieuses avenues qui partent de l’Etoile, et dont la plupart portent des noms de victoires et d’officiers généraux de la Grande Armée.
The Triumphal Arch is a giant 50m high, 45m wide, Roman-style monument erected at the centre of the Place de l’Etoile, now Charles de Gaulle Square, Paris.
It was Emperor Napoleon I who in 1806 asked Chalgrain, an architect, to design a monument in glory of military victories of the Revolution and the Empire.
Delayed by the throes of History, the execution of the project lingered on till 1836 when it was completed, under the reign of Louis Philippe. As for the Place de l’Etoile, its construction was carried out under the reign of Napoleon III.
The monument has four low relief decorations symbolizing the Departure of Volunteers, Resistance, Peace and Triumph. The frieze, the high relief and the internal faces of the edifice represent the Departure and Return of French Armies as well as several other historical events of the Empire. Engraved on it are the names of 174 battles and 700 French military heroes.
The Triumphal Arch used to be and is still the privileged site for numerous ceremonies. In 1920, the famous volunteer serviceman André Maginot, who was wounded in war and subsequently became minister, arranged the designation of the Unknown Soldier through a bouquet of flowers laid by a soldier on a coffin randomly selected from those of eight deceased servicemen. The body of this Unknown Soldier rests beneath the Arch, and the Eternal Memorial Flame has been burning non-stop since November 11, 1923.
Since then, it has been mandatory that military march-pasts go round the Arch in order to avoid trampling the tomb of the Unknown Soldier. This tradition was respected by the Wehrmacht when entering Paris, in 1940.
The Triumphal Arch is open to visitors, with a museum fitted out in its flanks. Its flat roof, 50m above the ground, offers a captivating view of the entire city of Paris and its environs, with the tapering perspective of the twelve prestigious avenues which extend from the Place de l’Etoile, majority of which bear names of victories and general officers of the Great Army.
"Qui sait si l'inconnu
qui dort sous
l'arche immense,
mêlant sa gloire épique
aux orgueils du passé,
n'est pas cet étranger
devenu fils de France
non par le sang reçu,
mais par le sang versé."