Vers la fin Août 1944, une partie de la France, affranchie du joug nazi qu’elle subit depuis quatre années, commence à revivre, tandis que l’autre espère sa délivrance prochaine.
Paris vient d’être libéré ainsi que Toulon et Marseille, et deux principaux fronts sont ainsi ouverts en France, aux fins de rompre les défenses allemandes et de disperser leurs forces blindées présentes sur le territoire français.
Les deux forces françaises feront leur jonction le 12 septembre 1944 et conjugueront leurs efforts dans la poursuite de l’offensive.
La 2ème Division Blindée
La 2ème Division Française Libre, devenue 2ème Division Blindée, après avoir joué un rôle essentiel dans la libération de Paris, aux côtés de la Résistance et des forces américaines, va participer à la libération du reste du sol national et à la destruction totale de l’armée allemande : c’est ainsi que la 2ème DB sera à Strasbourg le 23 novembre 1944, puis au nid d’aigle de Berchtesgaden, le 4 mai 1945.
Goumiers marocains
autour d'un feu
Musée de l'Armée Paris
20 avril 1945 - Jeep de reconnaissance 96e Génie,
5e D.B. Photo Fernand Jourdan
La 1ère Armée Française
Pour sa part, la 1ère Division Française Libre (1ère DFL), après avoir débarqué en Provence, et participé à la libération de Toulon, puis être, avec d'autres composantes, incorporée dans la 1ère Armée Française, va remonter la vallée du Rhône et combattre les troupes allemandes qui se replient, pour parvenir dans les Vosges et en Alsace au cœur de l’hiver 1944 / 1945.
Au cours de la même période, les commandos et parachutistes de la France Libre s’illustrent par de nombreuses actions d’éclat, notamment en Normandie (commandos marine), en Bretagne (parachutistes SAS), puis, dans le centre et dans l’est de la France.
Cette glorieuse épopée de la 1ère Armée s’achève le 8 mai 1945,
avec la capitulation sans conditions de l’Allemagne nazie.