Canon allemand de 37 mm
PAK 37 antichar
Photo FNCV
"La guerre...
Et très vite, la débâcle.
Inattendue, radicale, monstrueuse,
comme un torrent qui emporte tout.
Depuis ce jour,
je sais que tout peut disparaître
en quelques heures,
que rien n'est jamais impossible." Hélie de Saint Marc
Fantassin allemand
Musée des Andelys
Collection PC FNCV
Ecusson de ceux qui ont appartenu à la 1e Armée française avant le 8 mai 1945
L'histoire n'est jamais close.
La volonté de puissance, l'ambition d'asservir des nations plus faibles peuvent renaître. Il faut être toujours prêt à défendre la liberté...
Charles de Gaulle
La
2ème Guerre Mondiale : 1939-1945
La seconde Guerre Mondiale
La
théorie de « l’espace
vital » La seconde guerre mondiale, qui se
déroule de 1939 à 1945,
est un conflit qui voit d’abord les armées allemandes,
après leur annexion de l’Autriche, (l’Anschluss),
et leur entrée en Tchécoslovaquie, envahir
la Pologne le 1er septembre 1939.
La volonté du chancelier du Reich Adolf Hitler est
d’augmenter par la force, «l’espace vital » de
l’Allemagne, et de s’affranchir du traité de
Versailles de 1919.
Afin d’honorer leurs traités d’alliance,
de nombreux pays entrent à leur tour en guerre, séparés
en deux blocs militaires :
D’une part, les puissances totalitaires de l’Axe
et leurs satellites, dirigées par des régimes
dictatoriaux : Allemagne, Italie et Japon et, d’autre
part, les puissances alliées dirigées par des
régimes démocratiques : France, Grande-Bretagne
et les pays du Commonwealth, Belgique, Pays Bas, Yougoslavie,
Norvège, Danemark, Grèce, auxquels se joignent
ensuite l’Union Soviétique, les U.S.A. ainsi
que la plupart des pays de l’Amérique latine.
La « drôle
de guerre » commence…
Sur le territoire français, le début du
conflit en 1939 et 1940, se présente essentiellement sous
la forme de ce que l’on appelle la « drôle
de guerre » période durant laquelle les deux
armées ennemies s’observent par-dessus leurs
fortifications frontalières respectives : la ligne
Maginot défendant la France et la ligne Siegfried
protégeant l’Allemagne.
Excepté quelques harcèlements et
autres coups de main des corps francs, peu d’initiatives
sont enregistrées de part et d’autre, ce qui est
favorable aux desseins de Hitler qui met à profit ce
répit pour masser ses forces à l’est et écraser
la Pologne.
Au printemps 1940, l’offensive de l’armée
allemande se déclenche à l’ouest.
Volontaire des corps-francs
avec
son fusil-mitrailleur
Et
c’est la « guerre éclair » Les
troupes allemandes contournent la ligne Maginot, bousculent
l’armée belge et s’enfoncent dans
les provinces du nord de la France.
Leur rapide progression met en évidence la tragique
infériorité des armées alliées
et leur incapacité à s’opposer à la « blitzkrieg »,
guerre-éclair qui leur est imposée par les
puissantes divisions blindées allemandes utilisant
le concept du tandem char-avion.
Malgré leur résistance désespérée,
l’armée française et ses alliés
sont écrasés; les troupes britanniques sont
contraintes de se replier et doivent réembarquer à Dunkerque
sous le feu allemand ; l’armistice est signé avant
la fin juin 1940.
Commence
alors une longue occupation…
La France sera occupée durant quatre années
par les armées de l’Axe.
Cependant, la Résistance à l’occupant
et les combats vont se poursuivre, grâce à la
détermination du général de Gaulle qui
lance depuis l’Angleterre où il s’est
replié, son célèbre « Appel du
18 Juin ».
Dans celui-ci, il proclame son refus de l’armistice,
exhorte les Français à résister et à continuer
la lutte aux côtés de l’Angleterre, puis
crée le Mouvement de la France Libre et enfin, rallie à la
cause des Alliés, les colonies françaises.
Les FFL - Londres - 1940
Paulette Steudler, 18 ans,
(devenue Paulette Levalleur)
a répondu à l'appel du 18 juin
du général de Gaulle
L’appel du général de Gaulle sera largement
entendu : de nombreux volontaires y répondront et
vont poursuivre le combat, soit dans le cadre de la Résistance intérieure, soit dans les Forces Françaises
Libres, ou encore, au sein de l’Armée d’Afrique
qui se reconstitue.
Parallèlement, des aviateurs français sont
engagés sur le front de l’est, dans l’épopée
Normandie-Niemen aux
cotés des armées Soviétiques.
Ils y accomplirent
de véritables exploits face à la
Luftwaffe.
Les deux forces, auxquelles participe activement la 1ere
Armée
française, vont faire jonction le 12 septembre, après
avoir libéré Paris, ainsi qu’une partie
importante du territoire national.
Paris, 11 novembre 1944
René Giguelay défile sur les Champs-Elysées
avec son unité de commandos parachutiste SAS
La 1ere Armée Française va apporter une forte
contribution à la poursuite de l’offensive,
jusqu’à l’écrasement des armées
allemandes, le suicide d’Adolf Hitler le 30 avril 1945,
la prise du Nid d'Aigle (Berchtesgaden) et la capitulation
sans conditions de l’Allemagne,
qui intervient le 8 mai 1945.
L’Holocauste
Les pertes humaines entraînées
par ce conflit sont d’autant plus terribles qu’elles
touchent pour une part importante la population civile. On
estime à près de 50.000.000 le nombre total de
personnes décédées du fait de la guerre,
dont 7.000.000 de déportés de toutes confessions,
dans les camps de concentration allemands.
En Europe, l’Union Soviétique
a vu disparaître 20.000.000 de ses habitants, la Pologne
près de 6.000.000 soit 20% de sa population, l’Allemagne
4.500.000, la Yougoslavie 1.500.000 pour la plupart des civils,
la France près de 550.000, la Grèce 500.000,
la Hongrie 450.000, la Grande-Bretagne 400.000, la Belgique
et la Finlande près de 100.000 chacune.
Dans cette funèbre comptabilité,
la Chine a perdu 8.000.000 de personnes, le Japon 2.000.000,
et les U.S.A. 300.000 de leurs soldats
Le
rôle des Combattants
Volontaires
La
contribution apportée à la victoire des
Alliés par les combattants volontaires de la Résistance
Française, des Forces Françaises Libres et
une solide Armée d’Afrique reconstituée,
agissant dans le cadre du gouvernement provisoire instauré par
le général de Gaulle, est d’une importance
capitale.
C’est l’engagement de ces volontaires, et le
sacrifice de nombre d’entre eux, qui permettront à la
France de retrouver, dès la Libération de l’Europe
en 1945, son rang de grande puissance aux côtés
des U.S.A., de l’Union Soviétique et de l’Angleterre.