Le drapeau du 1er Régiment
de
Choc,
présenté au
cours d'une
prise d'armes - janvier 1997 Source ECPAD
Le 1er Choc fête la
Saint Michel -
Octobre 1996 Source ECPAD
Les Opérations Extérieures
...
Combattants d'aujourd'hui, volontaires
de demain...
Depuis la fin de la guerre d’Algérie,
survenue en 1962, la France ne s’est plus trouvée
impliquée en tant que nation, dans aucun conflit majeur,
que ce soit sur son propre sol ou à l’extérieur.
Cependant, chaque fois que le devoir est apparu de défendre
des populations civiles et notamment, des ressortissants
français dont la sécurité était
menacée, certaines composantes des armées françaises
ont été appelées à participer,
directement ou sous l’égide de l’Organisation
des Nations Unies, à des conflits armés.
Parmi les militaires qui, dans le cadre de ces opérations
extérieures, ont servi la France, un certain nombre
sont tombés au champ d’honneur, d’autres
ont été blessés et d’autres encore
ont été cités pour leurs faits d’armes.
Ces combattants constituent ce que l’on appelle :
la quatrième génération du feu.
Pays
et Territoires concernés
Les territoires suivants ont été répertoriés
comme ayant été le théâtre
d’opérations extérieures. Sigle
militaire : les « OPEX ».
Nul ne conteste que les militaires
des Opérations Extérieures ayant obtenu la carte
du combattant, sont des combattants à part entière.
Ils comptent dans leurs rangs,
des volontaires tels que les appelés du contingent ainsi que les réservistes,
qui ont fait acte de volontariat pour participer, au sein d’unités
semi-professionnelles, à des opérations militaires,
alors qu’ils n’y étaient point tenus par
leur statut.
La Fédération Nationale des Combattants Volontaires,
constatant qu’à leur égard, les conditions
d’attribution de la croix du combattant volontaire n’étaient
point satisfaisantes, s’est employée à attirer
l’attention des hautes instances politiques sur la nécessité de
reconnaître le volontariat de ces combattants.
Exercice d'infiltration d'un commando
du
1er Choc. Source ECPAD
C’est ainsi que, lors de la séance du Sénat
du 13 janvier 2004, le sénateur Jean-Jacques Hyest,
s’exprimant à la requête de la Fédération
nationale des combattants volontaires, a fait observer qu’il
existait sur ce point, une inégalité de traitement
entre les générations du feu.
Récompenser le volontariat...
Madame Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense,
répondant à cette question, a souligné que
la croix du combattant volontaire a été conçue
pour récompenser ceux qui ont librement choisi de
rejoindre l’armée au combat, et que cette distinction
reflète la générosité, la solidarité et
l’esprit de sacrifice qui ont fait, aux heures les
plus sombres de notre histoire, la grandeur de notre pays.
Evoquant tant les appelés que les réservistes
ayant fait acte de volontariat, Michèle Alliot-Marie
a confirmé l’attention qu’elle portait à la
quatrième génération du feu, qui appartient
pleinement à la grande famille du monde combattant.
Madame le ministre a exprimé combien l’argumentation
ainsi développée à la requête
de la Fédération nationale des combattants
volontaires, rejoignait sa volonté de récompenser
les appelés et les réservistes ayant été volontaires
pour servir sur les théâtres d’opérations
extérieures et qui à ce titre, ont reçu
la carte du combattant.